Cordillera Blanca « con
mucha lluvia » (09/04/11)
Une journée de bus pour monter à
Huaraz dans la Cordillera Blanca
... plus on monte et plus le ciel se couvre. On arrive à Huaraz sous la pluie,
c’était le risque car ici la saison des pluies n’est pas encore terminée.
Nous avons tout de même pu le
lendemain marcher sous le soleil. On monte à la laguna Churup pour s’acclimater
avant de partir pour quatre jours de trek en altitude.

Malgré le soleil, la plupart des
sommets jouent à cache-cache avec la brume .. on les découvre par petits bouts.
On arrive à la belle lagune.


On redescend à Huarraz et le soir
la pluie fait rage, on se demande comment ça va être pendant quatre jours et
trois nuits sous la tente.
Départ pour le trek le lendemain,
après multiples hésitations nous partons finalement avec un groupe sympa de
différentes nationalités.
Une partie de cache-cache avec
les mules et c’est parti pour le premier jour de marche (pas très long).

Au fur et à mesure de la journée
le ciel se couvre et une fois arrivés au très beau coin de campement il pleut.
On commence à avoir l’habitude.

La tente a bien résisté à la
pluie qui n’a pas cessé durant toute la nuit et le lendemain le ciel n’est pas
dégagé. Nous passons le col de Punta Union (qui est presque à l’altitude du
sommet du Mont Blanc) sous un temps tristounet entre pluie et neige.

Enfin, précisons que sur la photo
ce n’est pas nous qui franchissons le col.
De là-haut nous avons attendu une
amélioration pour voir la lagune se découvrir et la montagne par petits bouts.
Pour la vue d’ensemble, il faudra repasser en saison sèche ou se contenter de
la regarder sur carte postale.

On descend au campement et pour
changer il pleut. Merci aux Quebecois, descendus avant nous, d’avoir fait sécher
un peu notre tente. Soirée blagues internationales et énigmes. Nuit froide à
4300 mètres d’altitude sous la pluie-neige.
Le lendemain, le ciel est encore
couvert et le groupe se décourage. Certains pensent à rentrer et seuls les
français restent optimistes pour faire une variante et tenter de voir l’Alpamayo
et une autre belle lagune. Le groupe se sépare. Efforts récompensés nous
arrivons à la lagune sous le soleil et peu à peu les montagnes se découvrent. L’autre
moitié du groupe a changé d’avis et nous a rejoints.


Un endroit qui n’a rien à envier
aux glaciers de Patagonie.
En fin de journée on aperçoit l’Alpamayo
et une autre montagne du coin que vous avez déjà sûrement vue au cinéma (c’est
le symbole du groupe Paramount).

Nous sommes alors accompagnés de
deux bretons pour une redescente mémorable. Nous commençons par nous perdre,
nous remontons une rivière pour enfin trouver quelques rochers pour la
traverser. S’ensuit une pluie torrentielle. Nous pataugeons dans des marécages
et essayons de les traverser tant bien que mal. Plus mal que bien d’ailleurs
puisqu’en traversant un río Fanny glisse sur un tronc d’arbre et fait un
magnifique plongeon ! Nous arrivons finalement au campement à la nuit tombée.
Une bonne soupe chaude nous attend mais après il faut monter la tente sous la
pluie à la frontale. Nuit très humide, dans notre tente-piscine qui flotte sur
des bouses de vaches !
Le lendemain nous nous levons
sous un grand ciel bleu qui est le bienvenu pour notamment commencer à faire sécher
nos affaires.

Et oui, le Pérou, c’est l’aventure !
C’est aussi pour cela qu’on aime ce pays ... De retour de notre trek, une journée
de repos bien méritée dans la ville de Huaraz, les affaires sont propres et sèchent
au soleil ... Nous mettons cette nuit le cap vers la chaleur : les plages
et les sites de la côte Nord nous attendent avant de rejoindre l’Equateur.
