Randos à El Chaltén (24/01/11)

Avant de parler de randonnée ... il faut quand même vous présenter Antoine et Sylvie, nos deux copains belges avec qui on aura finalement passé une semaine de voyage !

On s’est donc mis au parler belge : quelques règles élémentaires s’imposent ... En Belgique, on ne dit pas une serviette de bain mais un essui ; un distributeur automatique devient un bancontact ; soixante-dix c’est septante ; BruXelles devient BruSSels et sept heures et quart ... sept heures quart tantôt ! Bref, il a aussi fallu que l’on trouve de la bière et des frites afin de prendre quelques forces !

       

Enfin, on a tous revêtu nos plus belles tenue de randonneurs, on a mis une bonne dose de rigolade dans nos sacs à dos ... et hop, nous voilà partis pour 5 jours de marche dans le parc « Los Glacieres » d’El Chaltén !

El Chaltén veut dire volcan. On appelle le village comme ceci car le majestueux mont Fitz Roy qui le surplombe a la plupart du temps la tête dans les nuages et ressemble ainsi à un volcan. C’est le cas le premier jour, nous partons alors jusqu’au glacier Torre avec un ciel qui se couvre, se couvre...apparement c’est souvent comme ça par ici. Ça n’empêche pas de s’amuser avec les icebergs.

Le lendemain nous montons à 1400m d’altitude, toujours pas de Fitz Roy dégagé mais par contre un vent frôlant les 100 km/h en haut, on s’envole !

       

Le troisième jour, il pleut toute la journée donc au programme backgammon et préparatifs pour partir camper dans le parc le lendemain.

Quatrième jour, ça y est il fait beau on court vers la fenêtre ... mais non il y a toujours quelques nuages au sommet, M. Fitz Roy se laisse désirer. C’est pas vilain quand même !

       

Après avoir monté la tente et s’être perdu dans une tourbière on arrive au glacier de las Piedras Blancas, très beau et il n’y a personne.

       

Dernier jour et dernier espoir pour voir le Fitz Roy dégagé. On met toutes les chances de notre côté en campant juste en dessous et en se levant à six heures ...

C’est magique ! On apprend en haut qu’un alpiniste est resté trois semaines sans voir le sommet !

Après être resté deux heures en contemplation on redescend et on rentre à El Chaltén en longeant de jolis lacs.

       

Un sans faute pour l’équipée franco-belge qui se sépare le soir très satisfaite de son séjour et prête à se reformer dès que possible !