La route des Andes (15/11/10)

Nous quittons San Juan un peu fatigués après une nuit difficile : Ping Pong à côté de la chambre et musique jusqu’à plus de 4h du mat dans l’auberge de jeunesse où nous avons dormi, dur , dur ! En Argentine le bruit est un véritable fléau la journée et surtout la nuit ! On a bien usé les boules quiès (indispensables presque chaque nuit). Malheureusement on n’en a plus que trois pour deux et il y en a pas ici donc on n’est pas encore sûrs de pouvoir survire encore plus d’un mois ! Il reste tout de même le PQ dans les oreilles ... 

Bref, nous avons quitté la ville pour prendre la route des Andes et chercher plus de sérénité perdus dans la montagne. Nous passons par Barréal petit village coincé entre la précordillère (petites montagnes de toutes les couleurs) et LA Cordillère avec en ligne de mire 7 sommets allant de 5000 à presque 7000 m d’altitude.

       

Les hautes montagnes nous attirent et nous voulons donc nous approcher de la plus haute montagne des Amériques : l’Aconcagua. Nous partons en direction d’abord d’Uspallata pour faire une étape d’une journée. Pas de bus depuis Barréal mais nous rencontrons Wayne and Danielle deux américains de San Diego très sympas qui nous emmènent. Nous arrivons donc à Uspallata, plantons la tente et nous renseignons sur ce que l’on peut faire au cours de la journée car nos guides ne nous donnent que très peu de détails. On discute avec un gars qui loue des vélos, il nous montre quelques photos et on se décide pour partir en vélo voir le Cerro de los siete colores même si on en a déjà vu pas mal dans le genre. La piste pour y aller est très belle mais une fois arrivés sur place c’est le choc. Nous avons l’impression de marcher sur une autre planète : un mélange de formes de couleurs hors normes vraiment magique ! L’un des plus beaux lieu, certainement le plus original du voyage et pas une ligne dans le guide ! Comme quoi, c’est bien d’avoir plus de temps pour sortir des sentiers battus. Nous sommes rassurés : les tours operators peuvent continuer à gâcher des sites comme Purmamarca, il y a bien plus beau ailleurs et on est seul !