Week-end dans
le « bec de canard »
Après ce titre choc,
une petite explication est bien méritée : il faut prendre une carte de
Syrie et regarder la forme du nord-est ; on dirait un « bec de canard »
coincé entre la Turquie et l’Irak. C’est donc là qu’on est allé le week-end
dernier.
Nous sommes partis le
vendredi tout de suite après l’école, avec notre collègue stéphanoise (euh,
non, de la Talaudière) en direction de l’est. Sur la route, on s’est arrêté une
nouvelle fois à Qalat’ Najim au bord de l’Euphrate (et oui, on est fan et
Marie-Pierre ne connaissait pas).
Le soir, direction
Raqqa puis départ tôt le lendemain … enfin, presque ! Voilà que notre
voiture de location ne démarre plus ! La cause : une petite lumière
laissée allumée la veille (par qui ???) ; bref, on recharge la
batterie et c’est parti !
Direction cette fois
le nord-est, on rencontre en chemin nos premiers tells (collines où se sont
entassés des villages depuis des siècles), il y a encore des fouilles sur
certains, on peut trouver jusqu’à 61 couches dont les plus basses remontent à
des milliers d’années ! On rencontre aussi les premiers puits de … pétrole !
La route jusqu’à
Qamishli n’est pas dure à trouver cette fois, on a toujours quelques « copains »
pour nous indiquer le chemin !
On trouve un joli
petit hôtel et … dodo !
Après un copieux
petit déjeuner, on part le lendemain pour le bout du « bec de canard » :
la frontière syro-irako-turque, quoi.
Vraiment, c’est
quelque chose ! Un goût de bout du monde … puisqu’on va presque toucher le
Tigre !
Retour vers Alep le
lendemain par la route qui longe la frontière turque … On retrouve l’Euphrate à
Jérablos … Entre Tigre et Euphrate … on est en Mésopotamie pour ceux qui ont
révisé leurs cours d’histoire !